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Vous avez une superbe idée de vidéo et vous avez déjà rédigé votre script. Il ne vous reste plus qu’à passer au tournage pour concrétiser votre idée.
La difficulté qu’on peut rencontrer en étant débutant est de ne pas connaître les bons réglages à utiliser sur son appareil photo pour avoir le meilleur rendu ou le rendu qu’on souhaite. En effet, selon des besoins de chacun, les rendus peuvent varier en fonction du sujet de votre vidéo ou de votre niche.
Dans cet article, nous allons aborder les meilleurs réglages à faire sur son appareil photo pour avoir un bon rendu. Vous allez également apprendre comment bien exposer votre image à partir des trois paramètres primordiaux. Autrement appelée les ISO, ces trois outils bien maîtrisés vous permettront de sortir du mode automatique de votre appareil afin de contrôler votre image de A à Z.
Les réglages de ce tutoriel ont été effectués sur un Canon M50. Mais les réglages sont les mêmes sur tous les appareils photo, à la différence des interfaces. Vous pouvez donc appliquer ce que vous allez apprendre ici sur votre appareil photo même si ce n’est pas un Canon.
Commençons par les paramètres d’enregistrement.
Les paramètres d’enregistrement
La première chose à faire avant de commencer à filmer est de régler les paramètres d’enregistrement de votre appareil photo. Pour cela, il faut le mettre en mode manuel et régler la définition de l’image sur 4k ou 1080. L’avantage de la 4k pour YouTube est qu’elle permet de beaucoup zoomer dans son image sans perdre de qualité si vous exportez votre montage final en HD.
En effet, au montage, pour faire entrer votre image en 4k dans une séquence en HD, vous allez devoir dézoomer votre image à 50 %. Pensez donc à reculer votre appareil photo si vous utilisez la 4k pour profiter ensuite du zoom au montage. Attention, pour certains appareils comme le Canon M50, vous allez avoir un crop dans l’image, vous allez donc avoir besoin de plus de recul en 4k sur votre appareil pour avoir le même cadre final.
On règle à 25 les FPS ou IPS. Ces deux dénominations désignent exactement la même chose : FPS est une abréviation anglaise pour Frames Per Second et IPS, une abréviation française pour Images Par Seconde.
Si vous voulez réaliser des ralentis, vous pouvez augmenter cette valeur, sinon ce n’est pas utile dans 90 % des cas sur YouTube.
En ce qui concerne le débit, plus vous allez mettre une valeur élevée, meilleure sera la qualité d’image. Mais pour YouTube, ne mettez pas des débits trop gros, ça vous fera des fichiers très lourds sur votre ordinateur qui ne pourront jamais être pleinement exploités, car YouTube va compresser votre vidéo quand vous allez la mettre en ligne.
Vous pouvez retrouver les débits recommandés par YouTube pour vos vidéos ici. En gros, pour YouTube, au-dessus de 100 mégabits, ça ne sert pas à grand-chose.
Le codec d’enregistrement dépend également de votre appareil. Le plus courant est H264. Maintenant, sur les appareils plus récents, on a le H265. Certains fabricants utilisent des formats un peu plus spécifiques, mais si vous avez la possibilité du H264 ou H265, utilisez-les, car c’est plus classique et très bien pour YouTube.
Certains appareils offrent également la possibilité de tourner en Log ou en Raw. Ce sont des formats assez particuliers et je vous déconseille de les utiliser si vous débutez avec la vidéo parce que ce sont des profils qui demandent plus de travail en postproduction pour être exploitables.
Tout ça, c’était pour les réglages d’enregistrement un peu techniques de votre appareil photo. Un petit paramètre supplémentaire à ne pas négliger aussi, c’est la balance des blancs. Vous avez le choix entre la laisser en automatique ou la régler vous-même. Je vous conseille d’utiliser ou le mode automatique si ça vous semble correct, ou d’entrer vous-même une valeur.
Normalement, en extérieur, on se met à 5 500 kelvins. À l’intérieur, sous un éclairage artificiel, on se met à 3 200 kelvins. Mais attention : ce sont des valeurs je vous donne à titre indicatif. Pour un réglage manuel, je vous conseille de prendre une feuille de papier, la mettre devant votre caméra à l’endroit où vous allez tourner votre vidéo. Réglez votre température de manière que la feuille blanche soit blanche sur l’écran de votre appareil photo. Vous pouvez commencer l’enregistrement une fois que vous avez la feuille la plus blanche possible.
Maintenant, on va parler du triangle d’exposition.
Les 3 paramètres d’exposition
Encore appelés le triangle d’exposition, les paramètres d’exposition existent en photo comme en vidéo, parce que finalement une vidéo, c’est plein de photos les unes après les autres.
Le triangle d’exposition représente les trois paramètres sur votre appareil qui jouent sur l’exposition de votre image, c’est-à-dire la quantité de lumière reçue par votre capteur. S’il y a trop de lumière, votre image sera surexposée. Lorsqu’il n’y en a pas assez, elle est sous-exposée. Il faut donc viser le bon équilibre et, pour ça, on a trois paramètres.
Le premier, c’est la vitesse d’obturation.
La vitesse d’obturation
La vitesse d’obturation, c’est le temps pendant lequel votre appareil va capturer chacune des images, soit des photos sur son capteur. Elle se présente sous la forme d’une fraction. Nous avons par exemple le 1/50, le 1/200, ce qui signifie 1/50e de secondes, 1/100e de seconde, et 1/200e de seconde.
Plus rarement, mais cela arrive sur certaines caméras, c’est présenté sous forme d’angles. Donc l’angle d’obturateur et la vitesse d’obturateur, c’est la même chose. Plus vous allez capturer l’image pendant une longue période, plus vous laisserez rentrer de la lumière dans votre appareil et donc obtenir plus de lumière sur votre capteur.
Par contre, vous devez faire attention, car, ce sont des fractions. Donc le 1/200e est plus petit que le 1/50e, autrement dit, plus le chiffre est gros, moins longtemps sera exposé votre capteur à la lumière.
Ce laps de temps où votre capteur est exposé à la lumière veut aussi dire que votre capteur va enregistrer tout ce qui se passe pendant ce laps de temps. C’est ce qui nous donne le flou de mouvement.
On a également le flou de bougé qui est le flou qui se crée si vous avez la tremblote. Là, ce n’est pas l’objet devant vous qui bouge, mais c’est vous qui bougez avec l’appareil photo : donc indirectement, l’objet se déplace sur votre cadre. C’est une des raisons pour lesquelles beaucoup d’appareils ont une stabilisation intégrée ainsi que leur objectif.
Cela permet de compenser vos mouvements. Même si vous avez l’impression d’être stable, vous ne l’êtes jamais parfaitement. La stabilisation intégrée permet de rendre vos vidéos plus stables, surtout quand vous faites des vlogs avec votre caméra à la main.
Pour trouver ce que vous devez mettre comme valeur de fraction sur votre appareil, vous pouvez utiliser cette petite logique mathématique. Vous prenez vos FPS et vous les multipliez par deux pour trouver la valeur de la fraction.
Si vous tournez à 25 FPS, vous mettez un 1/50e et si vous tournez à 50 FPS, vous mettez 1/100e.
On met ces valeurs parce qu’on a été habitué à avoir une certaine quantité de flou dans les vidéos, que ce soit au cinéma, à la télévision et même dans la vraie vie. Si vous bougez rapidement votre main devant vos yeux, vous ne la verrez pas nette. Une image trop nette ne va pas paraître naturelle.
À l’inverse, avec trop de flou, on ne verra rien donc vous aurez l’impression d’être complètement bourré dans votre vidéo.
Après avoir réglé la vitesse d’obturation de votre appareil, vous devez faire les réglages d’ouverture du diaphragme.
L’ouverture du diaphragme
Ce réglage agit au niveau de votre objectif. Il y a un petit élément mécanique qu’on appelle le diaphragme rigueur composée de lamelles qui vont plus ou moins s’écarter pour laisser entrer plus ou moins de lumière dans l’objectif. La valeur de l’ouverture est indiquée par la lettre F suivie d’un chiffre.
Sur les caméras semi-pro ou pro, on pourra également retrouver la lettre T à la place du F, mais c’est quasiment pareil. Souvent l’ouverture se situe entre F1,4 et F22. Vous aurez peut-être accès à d’autres valeurs selon votre objectif sur votre caméra.
Plus le chiffre est petit, plus les lamelles de votre diaphragme seront écartées et plus la lumière entrera. Mais, il y a aussi des inconvénients à cela. En photo, on perd en piqué sur notre image quand on ouvre trop grand en fonction de la qualité de l’objectif, mais en vidéo, ce n’est pas très dérangeant.
Néanmoins, ça a un autre impact non négligeable qui est sur le flou d’arrière-plan. Plus votre ouverture sera grande, plus votre profondeur de champ sera petite.
La profondeur de champ est la profondeur sur laquelle ton image est nette par rapport à là où ta mise au point est faite.
Ce rendu peut être assez esthétique si vous savez vous y prendre. Mais si vous passez à côté de votre mise au point, ça ne pardonne pas les erreurs. C’est en cela qu’il est indispensable d’avoir un bon autofocus sur son appareil photo.
Ceci vous permettra d’éviter les erreurs de mise au point vu que tout sera fait automatiquement. Je vous conseille d’ajuster et de voir ce qui convient le mieux à vos attentes. Nous allons maintenant passer au dernier paramètre du triangle d’exposition : la sensibilité du capteur.
La sensibilité du capteur (ISO)
La sensibilité du capteur, c’est le fait de rendre son capteur plus ou moins sensible à la lumière. Du coup, plus on va monter les ISO, plus le capteur sera sensible à la lumière. On aura donc une image plus lumineuse. L’inconvénient, c’est que plus vous allez augmenter la valeur ISO, plus vous allez forcer sur le capteur qui va chauffer et du bruit va alors apparaître sur votre image. Ce bruit n’est pas à confondre avec le grain qui peut être esthétique.
Malheureusement, je ne peux pas vous donner une valeur maximum vu que ça dépend vraiment des appareils photo. Par exemple, les Sony Alpha sont réputés pour pouvoir monter très haut en ISO sans subir trop de bruit. À vous donc de tester sur votre appareil, mais globalement je vous dirais d’essayer d’éviter de dépasser 800 ISO. Certains appareils les dépassent très facilement, mais d’autres sont déjà en difficulté au-dessus de cette valeur.
Ainsi voilà nos trois paramètres d’exposition.
Pourquoi « triangle » d'exposition ?
On parle de « triangle » d’exposition parce que si vous modifiez un de ces trois éléments alors que votre image est correctement exposée, vous devrez compenser avec une des deux autres fonctions, d’où la notion de triangle.
Mais alors, qu’est-ce que c’est une image bien exposée ? Évidemment, c’est une image ni sous-exposée ni surexposée. La difficulté est que ce n’est pas forcément facile à voir. Mais pour ça, il y a des outils qui peuvent vous aider.
Le plus simple, c’est l’histogramme, qui est presque disponible sur tous les appareils. Si vous avez une partie du graphique collée à droite, c’est que votre image est surexposée, par contre si vous avez une partie du graphique collée à gauche, c’est qu’elle est sous-exposée.
Vous devez donc trouver le juste milieu entre les deux.
Il y a aussi d’autres outils qui vous permettent d’aller plus loin, mais souvent ça demande d’avoir un moniteur externe en plus de l’appareil photo.
Parfois, dans certains environnements, vous aurez beau être ouvert au maximum avec la sensibilité du capteur à la limite acceptable, la vitesse d’obturation, elle, malheureusement, ne peut pas bouger. Dans ce cas, il vous faut ajouter de la lumière, d’où l’intérêt de l’éclairage. N’hésitez pas à consulter cet article où nous vous conseillons sur l’éclairage parfait à avoir.
Conclusion
Dans cet article, nous avons abordé les meilleurs réglages sur un appareil photo. En résumé, pour faire une belle vidéo, vous devez régler votre téléphone en 4k ou en HD. Si vous avez le choix du débit, mettez dans les environs de 100. Si vous avez des choix de codecs, allez au plus simple. Choisissez un H264 ou un H265. Ensuite, vous vous mettez à 25 FPS puis vous vous servez d’une feuille blanche pour régler votre balance des blancs.
Après ça, on s’attaque au triangle d’exposition. La vitesse d’obturation doit être sur 1/50 pour avoir un flou naturel. L’ouverture doit être réglée selon la profondeur de champ que vous souhaitez avoir dans votre vidéo. Vous avez en dernière position la sensibilité du capteur que vous devez régler pour compenser le manque de lumière, mais attention au bruit à partir d’une certaine limite.
Une fois que tout cela est fait, vous n’avez plus qu’à lancer votre enregistrement !
Ressources
► Débits recommandés par YouTube
► Le meilleur ÉCLAIRAGE pour vidéo YouTube (test Aputure 120d mark II + light dome II)
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